La perception de soi 

    

    L’état psychologique est un équilibre entre différents éléments : la satisfaction de soi même, la conscience de sa personne, de sa place parmi les autres et des autres, et le sentiment de bonheur. Cet état peut être plus ou moins fragilisé par ce que la personne va vivre et la façon dont elle les vit.
    L’image de soi est constituée de ce que l’individu voit dans le miroir, ce qu’il perçoit à travers le regard des autres, et ce qu’il ressent en lui. Lorsque ces trois informations sont a peu près identiques, on peut dire que l’état psychologique est stable. Quand une personne veut modifier son apparence c’est souvent pour ressembler à cette norme idéale – souvent imposée par les médias - qui conditionne le bonheur. Cette course pour ressembler à une image parfaite est menée pour être aimé des autres et alors pouvoir s’aimer soi-même.
    Cela peut être également influencé par une histoire parentale, amoureuse, familiale, professionnelle, par des paroles, des souvenirs d’enfance ou des non-dits. Comme l’explique Paul Cohen Jonathan, plasticien et chirurgien esthétique, ancien chef de clinique à la faculté de Paris : « on trouve également des justifications liées aux enfants et aux petits-enfants. Beaucoup de lifting sont demandés au nom d’enfants qui souffrent d’avoir une mère ‘vieille’  à la sortie de l’école ». 

 

    Les personnes faisant appel à la chirurgie esthétique sont donc à la recherche du corps parfait ou du moins, essayent de s’en approcher. Ce souhait est très souvent du à la société médiatisée qui nous entoure. En effet, les médias influencent l’idée de norme idéale en nous présentant des personnes souvent identiques : un corps athlétique pour les hommes, un corps jeune et mince pour les femmes. Cette surexposition aux publicités (à la télévision, à la radio, dans les magazines..) nous impose un idéal à atteindre à tout prix. D’après le chirurgien plasticien Maurice Mimoun, la théorie du corps-écran, explique que l’identité se construise en référence aux icônes célèbres. Dans notre société, un lien étroit existe entre l’apparence d’une personne et le jugement qu’on exerce sur elle.
    De plus, dans la société actuelle, il existe un lien étroit entre l'apparence d'une personne et le jugement qu'on exerce sur elle. C'est à dire que quelqu'un ne "rentrant pas dans la norme" va rapidemment être jugé par rapport à son apparence et peut être rejeté par le groupe à cause de son physique. C'est souvent l'image renvoyé par les autres qui pousse un individu à transformer son corps, afin de se sentir "normal". Mais, parfois, un individu opére aussi un changement pour d'autres raisons : un souhait personnel, qui ne concerne pas le regard des autres ou l'entourage de la personne par exemple.
Enfin, l'individu peut aussi avoir recours à une transformation physique pour des raisons médicales. Dans notre cas, les raisons médicales ne concernent que les régimes,car nous n'avons pas traité la chirurgie réparatrice.

    Marie Dallée a elle subit une blépharoplastie, opération consistant à corriger l'excès de peau ou de graisse au niveau de paupières supérieures et inférieures. Elle a choisit d'effectuer cette opération pour une raison en apparence personnelle, le fait de trouver son visage vieilli, mais que l'on peut très  vite associer aux médias et à l'image parfaite de la jeunesse éternelle.

    L'image du corps parfait, nous l'avons tous dans notre tête. Cela est énorment influencé par les médias, tels que la télévision ou les publicités dans les magazines. Ils nous transmettent l'image de la norme, pour être "jeune, belle & mince". Elle est également présente dans les publicités masculines, mais pour eux la norme est plutôt : "jeune, beau & musclé". Nous pouvons voir avec ses quelques images que cet idéal est toujours le même.

 

La norme idéale diffusée par les médias